Renouvellement d'un bail commercial
Le guide de l'immobilier d'entreprise
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- La check-list indispensable pour votre recherche de locaux
- 3 conseils pour bien préparer une visite de bureaux
- Pourquoi confier sa recherche de locaux à un professionnel
- La recherche de successeur pour vos locaux
- Déménagement d’entreprise : 10 conseils pour réussir votre projet
- Déménagement de siège social : démarches et formalités
- Le vrai coût de la location d’un bureau
- Nouveaux locaux : comment simplifier vos démarches ?
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- Droit au bail : informations clés
- Pas de porte : informations clés
- Murs commerciaux : ce qu’il faut savoir
- Différence entre droit au bail et pas de porte
- Fonds de commerce : informations clés
- Indice des loyers commerciaux : ILC
- Indice des loyers des activités du tertiaire : ILAT
- Pourquoi confier mon bien à un professionnel ?
- Qu'est-ce que la surface pondérée des locaux commerciaux ?
- Les certifications et labels environnementaux en immobilier tertiaire
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- Faut-il acheter ou louer son local professionnel ?
- Acheter en crédit-bail immobilier
- Projet de loi ELAN : ce que cela va réellement changer
- SCI : quelle option de TVA ?
- Comment estimer un bureau ?
- Comment estimer un entrepôt ?
- Comment estimer un commerce ou une boutique ?
- Pourquoi investir en immobilier d'entreprise ?
- Pourquoi faire estimer la valeur de son bien immobilier professionnel ?
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- Bail commercial ou bail 3 6 9 : informations clés
- Bail commercial : les points clés à négocier
- La révision du loyer pour un bail commercial
- Renouvellement d'un bail commercial
- Bail commercial : résiliation et congé
- Bail 3 6 9 ou coworking, que choisir pour votre entreprise ?
- Dépôt de garantie et bail commercial : ce qu’il faut savoir
- Cession de bail commercial : ce qu’il faut savoir
- Taxe foncière et bail commercial
- L'article L145-1 du code de commerce
- Article 606 du Code civil : qui paye les gros travaux de réparation ?
- Loi Pinel et bail commercial : quelles conséquences ?
- Promesse de bail commercial : comment ça marche ?
- L’indemnité d’éviction dans le cadre d’un bail commercial
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- Bail professionnel, informations clés
- 10 conseils avant de signer un bail professionnel
- Bail professionnel, attention aux pièges !
- A savoir avant de signer son 1er bail professionnel
- Comment négocier un bail professionnel ?
- Résilier un bail professionnel : que dit la Loi ?
- Quelle est la différence entre bail professionnel et bail commercial?
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Bail commercial (3 6 9)
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Chercher des locaux
Les boutiques de pieds d’immeuble se différencient des centres commerciaux par l’omniprésence du bail commercial et ainsi par l’importance du droit au renouvellement qui le compose. Le bail commercial unit le propriétaire d’une boutique à son locataire. Il est encadré par le décret du 30 septembre 1953 modifié le 18 juin 2014 du code du commerce. Le droit de renouvellement au bail, aussi appelé la "propriété commerciale” est gage d’une stabilité pour le locataire, qui a pour possibilité de renouveler son bail aux mêmes conditions, ou d’obtenir une indemnité d’éviction en cas de départ.
A savoir : il n’existe pas de droit au renouvellement dans le cadre des baux commerciaux relatifs aux bureaux ou entrepôts, c’est une spécificité du commerce !
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Lorsqu’il arrive à son terme et qu’aucune demande de renouvellement ou de congé de la part d’une des parties (locataire ou bailleur) n’a été faite, alors le bail commercial se poursuit par tacite prolongation. Les conditions initialement signées restent inchangées sans qu’aucun nouveau contrat ne soit nécessaire. Les parties doivent uniquement respecter les six mois de préavis pour y mettre fin. Cette clause ne leur assure pas une réelle sécurité et plus particulièrement pour le locataire dont la vente du fonds de commerce se voit complexifiée, n’étant plus possesseur du droit au bail.
Les conditions du droit au renouvellement
Pour se prévaloir du droit de renouvellement il est nécessaire :
La procédure de renouvellement
Le bailleur qui a la possibilité de délivrer un congé visant à mettre fin au bail ou de proposer une offre de renouvellement à son locataire, doit respecter certaines conditions essentielles :
Ce processus à l’initiative du bailleur peut donc être schématisé ainsi :
Le locataire répond aux mêmes conditions que le bailleur concernant les délais et le format de sa demande. Néanmoins, il peut également informer le bailleur par lettre recommandée, à condition que celle-ci soit constituée d’un paragraphe défini par le législateur et sous demande d’avis de réception. Dans le cas d’un refus de la part du bailleur, celui-ci dispose de trois mois pour en faire connaître les motifs. Si le délai n’est pas respecté, la loi considère qu’il y a approbation du renouvellement, avantage au locataire donc !
Ce processus à l’initiative du locataire peut donc être schématisé ainsi :
A retenir : la demande de renouvellement du bail peut être à l’initiative du locataire comme du bailleur, mais ils ont tous deux des conditions à respecter.
Estimer le loyer d'une boutique
Les conditions du bail renouvelé laissées au choix des parties
Hors accord commun des parties à propos de nouvelles conditions, la création d’un nouveau contrat n’est pas nécessaire lors d’un renouvellement de bail. Les clauses et conditions du bail initial sont alors automatiquement renouvelées.
Le loyer du bail renouvelé peut être fixé par les parties. Si en principe, celui-doit correspondre à la valeur locative du local, l’article L. 145-34 du Code de commerce vise à limiter les variations de loyer à l’aide d’une règle de plafonnement précise.
L’avis d’une commission départementale de conciliation peut être sollicité en cas de litige concernant le nouveau loyer. Saisi dans un délai de deux ans par le bailleur ou le locataire, le juge du Tribunal de grande instance est également habilité à conclure d’une décision de justice portant sur le nouveau loyer. Sans changement de position sur la volonté de renouvellement d’aucune des parties dans un délai d’un mois, c’est la décision du juge qui fixe le loyer du bail renouvelé.
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Le principe de l’indemnité d’éviction
Si le locataire dispose d’un droit de renouvellement de bail, il est possible pour le bailleur d’accepter ou de refuser cette demande. En cas de refus de renouvellement par le bailleur, le locataire peut jouir de son droit à l’indemnité d’éviction en saisissant le Tribunal de grande instance. Fixé lors du jugement aux termes de l’article L. 145-14 du Code de commerce, le montant de l’indemnisation correspond en majeure partie à un pourcentage du chiffre d’affaires des trois dernières années.
Toutefois, différentes charges différentes comme des frais de déménagement peuvent s’y ajouter. Cette somme alors versée par le bailleur au locataire, pallie le préjudice financier due au refus de renouvellement de bail. Pour garantir le bon versement de cette indemnité, le locataire est en droit d’occuper le local en question tant qu’il ne l’a pas reçu.
En cas de refus d’indemniser le locataire sortant, le bailleur peut jouir de son droit de repentir et ainsi revenir sur son refus, à condition que celui-ci soit exercé dans les deux semaines suivant le jugement du Tribunal de grande instance... et que le locataire occupe toujours les lieux bien sûr !
Les cas d’une indemnité forfaitaire.
En plus de son droit de repentir, deux cas de figure permettent au bailleur d’échapper au versement de l’indemnité d’éviction envers le locataire.
Soit en offrant un local équivalent au locataire dans le cadre d’une reprise pour construire ou reconstruire l’immeuble ; le bailleur n’a plus qu'à verser une indemnité compensatrice au locataire, correspondant aux frais de réinstallation.
Ou soit en versant une indemnité au locataire dans le cadre d’une surélévation de l’immeuble, égale au préjudice subi et ainsi différer le renouvellement pendant une durée maximum de trois ans.